Année 12.025 HE

Commençons par vous souhaiter à toustes la meilleure année 12.025 HE possible. (affirmation sincère mais non contractuelle)

Concernant l’autre truc classique en début d’année : je n’ai jamais joué le jeu des résolutions, mais cette année je vais m’y essayer en tentant d’être raisonnable.

1ère résolution
Arrêter de croire que je suis foutu-capable d’écrire des textes de fictions en me posant des contraintes de temps et d’interactions. J’ai tenté le coup quatre ou cinq fois ces vingt dernières années, et ca s’est toujours crashé en un rien de temps. Les contraintes posées par le taff-de-jour et mon crétin de cerveau rendent ca ingérable.

J’aurais dû m’en souvenir quand j’ai essayé de lancer le Golem Errant. Encore un échec. Toutes mes excuses à ceux qui ont suivi ce démarrage foireux.

2ème résolution
Ecrire régulièrement, mais au rythme où ca veux bien venir, avec trois objectifs :
– Faire avancer à nouveau le système Métal v2
– Rédiger un setting de JDR qui me tient à cœur
– Poser enfin les base d’un premier roman mythologique se déroulant dans mon univers de fantasy pseudo-grec antique

Et ne montrer des choses que quand je me sens prêt. Arrêter de l’imposer une pression inutile et nuisible.

3ème résolution
Continuer à réduire la voilure en terme de dépendance à des services des GAFAM. Le sevrage total est impossible, mais continuer à s’améliorer en la matière, c’est jouable.

4ème résolution
Lire plus. Du roman, de la BD, du livre instructif.

Se relire, encore et toujours

Je garde cette photo pour me souvenir qu’il faut se relire, se faire relire, puis se faire relire encore…

Didascalie tiree d'un album de BD
"Greldinard, d'un pas ferme et puissant, une main sur le pommeau de on épée, venait de rentrer dans la salle du trône et, d'un pas décidé, marchait vers l'empereur vacillant !"

AltText : Didascalie tirée d’un album de BD
« Greldinard, d’un pas ferme et puissant, une main sur le pommeau de on épée, venait de rentrer dans la salle du trône et, d’un pas décidé, marchait vers l’empereur vacillant ! »

Petite histoire d’horreur

L’épisode d’American Horror Story se termine. Blottis l’un contre l’autre dans le canapé, Alice et Greg s’enthousiasment.

— Cette saison est géniale, s’exclame Greg. Tellement flippante. On s’en fait un de plus ?

— Partante, répond Alice. Mais pause technique avant. Une vessie trop remplie, c’est trop risqué devant une série d’horreur.

— Très classe. Je passe après toi, répond Greg.

Alice s’éloigne en chantonnant pendant que Greg attrape son téléphone pour vérifier les inspirations historiques de la saison.

Quelques minutes plus tard il entend la porte des toilettes s’ouvrir puis le bruit du lavabo dans la salle de bain. De l’eau qui coule, c’est intenable.

Il se précipite aux toilettes et à peine enfermé il pouffe de rire. L’abattant est fermé. Sacré Alice, même en sachant qu’il passait après, elle n’a pas pu s’empêcher.

Son téléphone vibre : [Rejoins moi vite. L’horreur n’attend pas ☠️]

Greg éclate de rire et répond au travers de la porte.

— Mais Laisse-moi le temps, tu veux ? Y’a pas mort d’homme si on lance l’épisode dans cinq minutes.

En guise de réponse, on vient tapoter du bout des ongles contre la porte. Il roule des yeux, mi-amusé mi-agacé. Il va falloir envisager des représailles à base de chatouilles.

Il relève enfin l’abattant et découvre la tête ensanglantée d’Alice.

De l’autre côté de la porte, les tapotements se transforment en coups de griffes frénétiques.

Saint Thomas contre les Spartiates

Préambule : ce qui suit est la réécriture d’un article que j’avais posté  il y a cinq ans, sur un blog précédent.

Devant un film, on est comme Saint Thomas, on croit ce qu’on voit. D’instinct on interprète les images comme la représentation d’une réalité objective, et ça marche d’autant mieux quand le film a une apparence “réaliste”.

Continuer la lecture

Fallait pas lui parler !

— Allez, avoue. T’as fait mago parce que tu pouvais pas faire un vrai métier ? Ou alors tu voulais porter des robes !

— Faux ! J’aspirais à…

— « Aspirer » ? C’est ce que tes profs t’ont dit de faire pour réussir ? Je suis pas surpris ! Tous ces magos qui se tripotent la baguette, beurk !

— C’est odieux de dire ça !

— Et le grand chapeau, c’est pour compenser quelque chose ?

Laéniel le Vert comprenait enfin pourquoi il est déconseillé de parler aux trolls dans les donjons.