Je sors d’une Nième lecture du Seigneur des Anneaux. Ce coup ci je me suis un peu attardé sur certains appendices, et j’en tire une réflexion orientée jeux de rôle et écriture.
Le nommage c’est important, et créer des mots et des noms en associant des sonorités cool c’est bien, mais si on n’y met pas un minimum de cohérence ça peut créer un charabia obscur.
Sans aller jusqu’au niveau de Tolkien ça peut être bien de poser des bases. Par exemple :
- associer certaines sonorités à certains peuples
- se faire une liste de mots « de base » qu’on pourra décliner dans des noms : types de lieux, reliefs, couleurs, ambiance, etc.
- en fait, tout ce qui va permettre au joueur ou au lecteur de déduire facilement des éléments de contexte à partir du mot, même s’il n’en connait pas le sens.
Cela étant, je suis peut être en plein enfonçage de portouvertes. 😀
Et j’ajouterais : dans certains cas, utiliser le français plutôt que des mots « inventés », ça marche bien aussi (mieux même ?). En se cassant un peu la caboche pour y injecter de la poésie, ça peut être très cool.
- Les montagnes de la dernière chance
- Bourg-Sans-Pitié
- Le Val-aux-cyclopes (*)
Et.. appelez un cheval « un cheval » !
(*) à l’entrée du Val-aux-cyclopes on trouve un panneau sur lequel est écrit : « Étranger on t’a à l’œil ». Mais personne ne sait s’il fut planté là par les cyclopes (s’ils existent vraiment) ou par un petit plaisantin.